Livres reçus: mai 2018

ActuSF

Marie-Catherine Daniel
Entre troll et ogre

Chambéry, ActuSF (Bad Wolf), 2018, 304 p.

« Arsouille est un vieux troll désabusé et perclus d’arthrite. Plus grand-chose ne l’inquiète, à part bien sûr les ogres, la guerre et son petit-fils qui doit entrer au collège… Mais un soir, Arsouille reçoit une lettre pleine de regrets de son jumeau qu’il n’a pas vu depuis cinquante ans. La surprise est totale : son frère est un ogre et les ogres n’écrivent pas aux trolls. D’ailleurs, les ogres ne font pas dans le sentiment, pas même avant de vous arracher la tête. Alors qui a écrit cette lettre ? Arsouille qui ne sait pas déchiffrer une carte va devoir se rendre sur le front pour le découvrir… »

Bragelonne

Hélène P. Mérelle
La Fugitive (L’Automne des magiciens -1)

Paris, Bragelonne, 2018, 450 p.

« Octavianne, huitième fille de la reine d’Elgem, a grandi dans le palais royal. À seize ans, sa sœur aînée régnante veut la marier contre son gré. Acculée, Octavianne s’enduit et mène une vie d’errance, à la recherche d’un maître de magie qui lui apprendra à contrôler ses pouvoirs naissants. Elle rencontre alors Adalgis, un chasseur mi-homme, mi-lion qu’elle sauve et guérit. Au côté de cet être complexe et fascinant, libre et sauvage, une vie différente se dessine pour la jeune magicienne. Mais bientôt d’inquiétantes ombres issues de son passé menacent de la rattraper, et Octavianne doit faire un choix. Peut-on réellement échapper à son destin? »

Brins d'éternité

Brins d’éternité 50

Montréal, Brins d'éternité, 2018, 208 p.

Nous tenons tout d’abord à féliciter l’équipe qui tient la barre de cette revue depuis presque quinze ans malgré les épreuves! Pour célébrer en grand ce cinquantième numéro (dont la couverture est signée Pascal Blanché), nous avons droit à un spécial fictions en couleur (avec de magnifiques illustrations d’Émilie Léger). Au sommaire, quinze nouvelles inédites d’auteur(e)s qui ont contribué au fil des années à la revue : « Cette prison d’ombres et de mémoires » de Frédérick Durand, « Nounours » de Carl Rocheleau, « Le Hurlement des possibles » de Guillaume Voisine, « Une baleine dans le désert » de Jean-Pierre April, « Sonder l’éternité » de Mario Tessier, « La Gang du cimetière » de Geneviève Blouin, « L’Avalé » de Pierre-Luc Lafrance, « Vanessa en quête d’ardeur » de Vanessa Venus, « Sondage de satisfaction » de Michèle Laframboise, « Ailleurs, un théâtre » de Jonathan Reynolds, « Chroniques d’une étoile effilochée » de Jean-Louis Trudel, « Dans un bol » de Dave Côté, « Jusqu’à ce que le jour se taise » d’Ariane Gélinas, « La Mélancolie du hérisson » de Sébastien Chartrand et « Spectacle d’automne » de Claude Bolduc.

DKK

Max Portrieux
Mauvaise note

Brunoy, DKK (Anticipation…), 2018, 182 p.

« Un monde de notation permanente : les autres vous évaluent à chaque fait ou geste. Un monde où les yeux sont fixés sur les petits écrans, où les doigts décident de la fortune ou de la déchéance de chacun. Un monde où toute la réalité a basculé dans un espace virtuel féroce, compétitif, où Ludovic essaye de survivre. Par son regard, plein de doutes et d’ironie, il nous offre un voyage dans un univers aussi scintillant qu’hostile. Mais pourquoi ses amis, après avoir atteint un score trop faible, disparaissent de la surface du globe et des écrans? Ludovic mènera l’enquête et découvrira l’envers du décor. »

La Volte

Luvan
Susto

Clamart, La Volte, 2018, 390 p.

« Sur les rives déglacées de la mer de Ross, en Antartique, le volcan Erebus couve la mythique métropole de Susto, fourmilière cosmopolite d’individus atypiques au creux de laquelle croît la révolte. Sous la menace d’éruptions imminentes, les habitants de cette Pompéi australe grondent à l’unisson, s’effrayant d’un rien et s’acharnant sur tout. Susto désigne chez certains peuples amérindiens, la maladie de la frayeur, celle qui laisse l’âme ailleurs et niche en chacun de nous. Par ce roman aux mille souffles, traversé de prophéties, d’images stupéfiantes et de fulgurances poétiques, luvan recompose une humanité sur le qui-vive, au bord de l’insurrection. En surgit une fresque foisonnante et inattendue, aux confins des genres littéraires. »

Les Moutons électriques

Roland C. Wagner
Le Nombril du monde (R)

Bordeaux, Les Moutons électriques (Les Saisons de l’étrange), 2018, 128 p.

« Un menhir venu des temps immémoriaux, aux pouvoirs secrets, va bientôt déchaîner toute sa force. Pour se dresser devant les forces du Mal, un seul homme, l’Œil, musicien qui a roulé sa bosse dans le milieu du rock et de ses stars. Le menhir est le Nombril du monde. Tous les quatre-vingt-quinze ans, la pierre dressée se recharge en potentiel mystique pour libérer Satan de sa prison. Une course contre la montre pour sauver le monde est déjà lancée… Druides, satanistes, apparitions, magie noire, cérémonies clandestines et rites  occultistes… C’est à une affaire bien obscure qu’est confrontée Yasmine, l’une des enquêtrices de l’étrange de l’Agence Arkham. »

Olav et Viat Koulikov
Mémoires d’un détective à vapeur

Bordeaux, Les Moutons électriques (Les Saisons de l’étrange), 2018, 272 p.

« Londres est la plus grande métropole anglo-russe, une statue géante du Bouddah Amida vient d’y être érigée et l’on prépare les festivités impériales du troisième millénaire… Jan Marcus Bodichiev, détective privé et spécialiste en sécurité informatique, mène l’enquête sur une station extraterrestre, des crimes météorologiques, des cambrioleurs génétiquement modifiés ou dans la France soviétique… »

Les Moutons électriques

François Peneaud
Les Compagnons de Roland

Bordeaux, Les Moutons électriques (Les Saisons de l’étrange), 2018, 176 p.

« Juin 1932. Joyeuse, l’épée de Charlemagne, vient d’être dérobée à Paris dans le laboratoire du professeur Pralon, qui étudiait ses propriétés mentalliques. Le professeur fait alors appel à Gabriel Dacié, le célèbre aviateur et aventurier installé dans la tour Eiffel, pour appuyer les recherches de la police. Dacié, son compagnon Jean De Grange, la scientifique Violette De Grange, qui étudie elle aussi l’énergie mentallique, et Camille Désormeau, mentaliste émérite et assistant de Mlle De Grange, ne se doutent pas qu’ils vont être mêlés à une affaire dépassant de loin le simple vol d’une épée-talisman. »

Robert Laffont

Dan Vyleta
Smoke

Paris, Robert Laffont, 2018, 570 p.

« Angleterre, fin du XIXe siècle. À Londres s’entassent les classes laborieuses qui par tous les pores exsudent une infecte Fumée, preuve de leur noirceur intérieure et de leur infériorité. À la campagne vivent les aristocrates, d’une blancheur de lys et qui ne fument jamais, signe de leur vertu et de leur droit à gouverner. Dans un internat d’élite, Thomas et Charlie, seize ans, s’exercent sans relâche à dompter leurs instincts afin de ne pas fumer. Mais le doute les tenaille : comment se fait-il que l’un de leurs congénères, un vrai petit tyran, soit épargné par la marque du vice? Avec l’aide de la ravissante et très prude Livia, ils enquêtent sur la nature réelle de la Fumée. Et découvrent que l’ordre établi est fondé sur une scandaleuse duperie. Dès lors, une lutte à mort s’engage entre eux et la police politique. C’est la guerre de la passion contre la raison, du désir contre la bienséance, du droit contre l’injustice – même si leurs frontières sont souvent imprécises. »

Seuil

Joshua Khan
Dream Magic (Shadow Magic -2) (J)

Paris, Seuil, 2018, 448 p.

« Devenue reine à 13 ans, Lilith Ombreuse a bien du mal à maintenir la paix dans le royaume de Géhenne. Les morts-vivants sortent de terre, les disparitions mystérieuses se multiplient et une armée de trolls venue du Nord marche sur le pays… Jugée responsable par la population, Lilith doit è tout prix éviter que le chaos ne s’installe. Mais Tyburn, son fidèle exécuteur, a disparu et sa garde est occupée à combattre les trolls… Ronce, son courageux ami, pourra-t-il seul la sauver du complot qui menace le royaume ? »

Super 8

Jack Heath
Mange tes morts

Paris, Super 8, 2018, 400 p.

« Cameron Hall, 14 ans. Disparu en rentrant de l’école ; rançon exigée. L’horloge tourne, la police est impuissante ; c’est une mission pour Timothy Blake. Timothy (nom de code « le pendu ») a un don. Il lit dans l’esprit des gens. Comprend tout avant tout le monde. Résout les énigmes les plus ardues. Le genre à s’ennuyer avec un Rubik’s Cube ou à connaître votre numéro de Sécurité sociale par cœur. Mais Timothy a aussi un problème. Pas le fait d’être pauvre, non. Pas le fait d’être affublé d’un co-turne toxicomane et parano nommé Johnson. Un vrai problème. Un problème, disons, comportemental. Qui fait que même le FBI répugne à travailler avec lui. Mais cette fois, et malgré l’appui de l’agent spécial Reese Thistle, il se pourrait que notre sympathique génie psychopathe ait trouvé à qui parler. »