Livres reçus: février 2018

Alire

Élisabeth Vonarburg
La Voie des pierres (Les Pierres et les Roses -1)

Lévis, Alire (GF), 2018, 717 p.

« Au XIIe siècle de notre ère – celle de Jésus et de sa sœur Sophia –, l’Europe est divisée entre les Christiens et les Géminites. Si, chez ces derniers, l’usage de la magie est encouragé, chez les Christiens, qui considèrent la sœur du Christ comme une envoyée de Satan, le seul fait d’être pourvu du talent peut valoir la mort.Le jeune Briann a grandi sans cette peur dans le domaine d’Angresay, en Bretagne. N’a-t-il pas, très jeune, rencontré en rêve une splendide déesse, la Morrigane, qui lui a donné un bouton de rose ayant été précieusement conservé ? Voilà pourquoi, devenu adulte, il ne pardonne pas à son père, le baron Carolus, d’avoir refusé l’intervention des sages-femmes – ces sorcières ! – afin de sauver Alyson, sa femme en couches. Furieux, il choisira l’exil en rejoignant les Croisés.Dix ans plus tard, à la mort de Carolus, le frère cadet de Briann, Cédric, quitte à son tour Angresay. Il a promis de ramener au domaine son aîné, même si ce dernier est devenu entre-temps le champion du roi Richard. Or, les retrouvailles ne se dérouleront pas comme prévu et voilà les deux frères mêlés à un complot qui va bouleverser leur vie, celle du roi… et le destin tout entier de l’Europe ! La Voie des pierres : le premier volume d’une trilogie appelée à devenir une œuvre charnière de la fantasy historique. »

Le Serpent à plumes

Jamal Benbrahmi
Nés pour être damnés

Paris, Le Serpent à plumes, 2018, 112 p.

« Accrochez-vous. Le héros est né un vendredi 13, son épouse est née un vendredi 13, leur fils est né un… d’accord, un jeudi 12, mais en échange d’un peu d’herbe le type de l’État civil va arranger ça. Et le Guinness Book débarque en Algérie pour les rencontrer. Bientôt suivi d’une secte d’adorateurs de Samhain qui a reconnu l’Élu, celui qui abattra l’Antéchrist. Ce n’est pas tout, il y a aussi des yakuzas voleurs de l’épée magique, des crimes sanglants, des sorcières et un vampire. La lutte des uns contre les autres les emmène en Syrie, en Irak, traversant les rangs des dijhadistes, pourfendant les comploteurs. Paf! Bang! Zwing! Bienvenue dans le premier pulp algérien. »

Le Tripode

Joël Casséus
Crépuscules

Paris, Le Tripode (hors-collection), 2018, 155 p.

« Je lève le visage et de la regarde et elle observe les lacérations sur mes iris et me montre le ciel. J’entends le bruit des ailes de drones qui craquent dans les nuages. Ils sont une douzaine peut-être et se dirigent tous vers l’ouest en faisant le même bruit. C’est la première fois que je prends conscience qu’elle entend le bruit des drones, le bruit de la guerre et son regard doit probablement ressembler à celui que j’avais avant que mes yeux soient à jamais changés, avant que l’indifférence taise presque tous mes sentiments.

Crépuscules narre le destin de huit personnages réfugiés dans une zone extra-légale, à la marge d’un pays sans nom hanté par la guerre. »

Les Presses de la cité

Kim Stanley Robinson
Mars la rouge (R)

Paris, Les Presses de la cité, 2018, 646 p.

« Demain. Cent pionniers s’embarquent à bord de l’Arès, un immense vaisseau spatial dans lequel ils vont voyager une année entière. Leur destination? Mars. Seul un homme y a déjà posé le pied : John Boone, légende vivante, qui s’est porté volontaire pour ce second voyage, sans espoir de retour vers la Terre. Car les hommes et les femmes de l’Arès devront aller au-delà de l’exploration : ils devront rendre habitable ce monde hostile, descendre dans ses canyons pour y chercher de la glace, ensemencer les vallées où coulèrent des fleuves, braver le désert pour inventer des villes avec des matériaux nouveaux. Mais ils devront surtout affronter leurs différences politiques et religieuses pour recommencer l’Histoire. »

Kim Stanley Robinson
Mars la verte (R)

Paris, Les Presses de la cité, 2018, 750 p.

« Les hommes ont débarqués sur Mars et sont parvenus à rendre vivable ce nouveau monde. Mais ils ont changé, eux aussi. Depuis leur révolution, durement réprimée, de 2061, les Cent Premiers se sont dispersés sur toute l’étendue de la planete. Certains, bâtisseurs de villes radieuses, vivent au grand jour sous la surveillance orbitale de l’ONU. D’autres ont rejoint la résistance, ses opérations de sabotage écologique, ses factions extrémistes, mars-unistes ou rouges. À tout moment, le rêve d’une Mars paisible peut s’effondrer. Pendant ce temps, sur Terre, une multinationale a compris l’enjeu : il faut libérer Mars, avec ceux qui sont en train d’en faire Mars la verte. »

Kim Stanley Robinson
Mars la bleue (R)

Paris, Les Presses de la cité, 2018, 846 p.

« Le Vert a triomphé, Mars est terraformée. Ceux qui espéraient préserver la planète rouge dans sa terrible beauté ont perdu la bataille. Leur objectif, désormais : empêcher l’invasion des Terriens. Et qu’importe si, sur la planète mère, la situation est désespérée : un déluge cataclysmique a fait monter l’eau des océans, aggravant une surpopulation déjà critique. Poussés par le désespoir, les Terriens sont prêts à tout, et même à déclarer la guerre à Mars. Il s’agit alors désormais de conquérir les autres planètes du système solaire. Les premiers colons s’embarquent dans des astéroïdes évidés pour des voyages de plusieurs dizaines d’années. Un nouveau départ pour l’humanité? »

L’Atalante

Olivier Paquet
Faux-semblance

Nantes, L’Atalante, 2017, 128 p.

« Nous recherchons les correspondances entre les univers… Quatre zones de conflit. Entre humains et extraterrestres ; entre mémoire et oubli ; entre adultes et enfants ; entre nature déchaînée et ce qu’il reste de la civilisation. Sous les cieux étrangers de galaxies lointaines, sur des champs de bataille envahis de cadavres, ou bien face à la vague qui a tout balayé, il faut imaginer de nouvelles façons d’aller plus loin. Même s’il faut achever de détruire pour renaître. Les personnages d’Olivier Paquet ne renoncent jamais. Ce sont avant tout des survivants, des héros abîmés qui tentent de redonner du sens à leur vie. Grâce à la catastrophe qui les a laissés nus, ils redécouvrent ce qu’ils sont. Et ils trouvent la force de tendre la main vers l’autre, l’étranger, pour ouvrir ensemble des portes. »

Laurence Suhner
Le Terminateur

Nantes, L’Atalante, 2017, 184 p.

« Laurence Suhner est connue pour sa trilogie QuanTika, où s’est manifesté son goût pour les exoplanètes, la physique quantiques, l’archéologie et les aliens tout aussi empathiques que féroces. Dans ce recueil, qui puise aux sources de l’inspiration de l’auteur, vous passerez du space-opéra classique à des événements étranges qui ont pour cadre le Centre européen pour la recherche nucléaire (CERN), du conte fantastique au récit post-apocalyptique ; vous serez à Genève – aujourd’hui, il y a un siècle, dans ses catacombes, dans d’autres dimensions –, à Montreux, à Londres, dans l’espace et sur TRAPPIST-1e, une planète découverte il y a quelques mois ; vous frémirez d’angoisse dans des demeures de l’époque victorienne, vous ferez l’expérience de la divergence, vous vibrerez et danserez au son d’instruments extraterrestres, vous assisterez à la création des mythologies du futur… »