Livre reçu: Marguerite Imbert, Les Flibustiers de la mer chimique


 Couverture

Paris, Albin Michel (Imaginaire), 2022, 470 p.

 » Tout commence par un naufrage, aussi figuré que littéral. Ismaël, naturaliste de Rome, agonise sur un radeau de fortune au beau milieu de la mer chimique quand il est repêché par le Player Killer, un sous-marin capable de naviguer dans les courants acides, machine-témoin d’une technologie à laquelle plus personne ne comprend rien. A la tête de l’engin : Jonathan, flibustier et excentrique despote. Ce capitaine hésite ; doit-il livrer Ismaël aux ennemis de Rome ou le garder pour lui ? Le savant a-t-il une quelconque valeur ? Sur la terre ferme, la solitude n’a pas réussi à Alba. Graffeuse omnisciente, elle a peut-être tendance à confondre les dates et les noms. Elle est pourtant choisie pour incarner la mémoire des survivants. Dans une Rome assiégée par la Méditerranée, elle apprend que le futur n’est pas tendre avec ceux qui ont la langue trop bien pendue et que certains secrets peuvent s’avérer mortels. Et si, séparés par des milliers de kilomètres, ignorant tout l’un de l’autre, Ismaël et Alba cherchaient à percer la même énigme ? «