Livres reçus: juin 2016

Alto

Emily St. John Mandel
Station Eleven

Québec, Alto, 2016, 425 p.

« Le premier jour. Éclosion de la grippe géorgienne. On estime qu’elle pourrait contaminer 99% de la population.

Deux semaines plus tard. La civilisation s’est effondrée.

Vingt ans après. Une troupe présente des concerts et des pièces de théâtre aux communautés regroupées dans des campements de fortune. La vie semble de nouveau possible. Mais l’obscurantisme guette, menaçant les rêves et les espérances des survivants. »

Roman récipiendaire du Prix Arthur C. Clarke.

Andri Snaer Magnason
Lovestar

Québec, Alto, 2016, 368 p.

« Le génial et énigmatique LoveStar, fondateur de l’entreprise du même nom, invente un mode de transmission des données inspiré des ondes des oiseaux, libérant d’un coup l’humanité de l’emprise de l’électronique : l’homme sans fil est né! Il développe au passage quelques applications favorisant le bonheur humain, dont inLove, système aussi redoutable qu’efficace qui identifie les âmes sœurs par simple calcul. Quand Indridi et Sigridur se retrouvent ainsi calculés, ils tombent des nues : leur seul et unique est ailleurs. Ces Roméo et Juliette postmodernes sont rapidement projetés dans une quête impossible, portant sur leurs épaules l’espoir de meilleurs lendemains. » Roman récipiendaire du Grand Prix de l’Imaginaire.

Archipel

Andrew Pyper
Le Démonologue

Paris, Archipel, 2016, 295 p.

« Auteur d’une thèse sur le Paradis Perdu de Milton, le professeur David Ullman, de l’université de Columbia, est l’un des spécialistes mondiaux de la littérature satanique. Mais David est d’abord, et avant tout, un sceptique. Un jour, il est invité à Venise pour y attester de phénomènes surnaturels. D’abord réticent, il s’y rend finalement en compagnie de Tess, sa fille de douze ans. Sur place, les manifestations paranormales dont il est le témoin font vaciller ses certitudes. Avec en point d’orgue la disparition de Tess. Au fur et à mesure qu’il prend conscience que les démons existent, David n’a qu’une idée en tête : retrouver Tess pour la soustraire à l’emprise du Malin. Mais tout ceux qu’il croise désormais semblent n’avoir guère plus de consistance que les âmes errantes que décrivait Milton… »

Brins d'éternité

Brins d’éternité 44

Montréal, Brins d'éternité, 2016, 128 p.

Sous une magnifique couverture de l’artiste Tomislav Tikulin, ce quarante-quatrième numéro propose des nouvelles de Jean-Louis Trudel, de Frédérick Durand, d’Ariane Gélinas (tous trois très connus des lecteurs de Solaris), de Marianne Escher et de Vlad Anoaica. Également au sommaire, une entrevue avec Alain Ducharme sur le webzine La République du centaure, menée par Mélissa Boudreault et deux essais : « De Browning à King : Le chevalier Roland et sa quête de la Tour Sombre » de Pierre-Alexandre Bonin et « De Fu Manchu à Dracula : La collaboration Jess Franco/Harry Alan Towers » de Frédérick Durand. Sans oublier les nombreuses critiques de livres et de revues. Pour en savoir plus sur Brins d’éternité : http://www.revue-brinsdeternite.com/

Galaxies 3A

Galaxies 41

Bellaing, Galaxies 3A, 2016, 192 p.

C’est la fin du monde… ou plutôt les fins du monde! Apocalypses, le thème de ce numéro 41, nous arrive sous diverses formes : des fictions de Nicolas Chrétien, Bruno Pochesci, Jean-Pierre Fontana, Laurent Mantese et George W. Barlow, le dossier « Apocalypses, Now » de Jean-Pierre Andrevon et des essais sur les bandes-dessinées, l’art, le cinéma, dans oublier les critiques de livres. http://www.galaxies-sf.com/

Tête première

Jonathan Brassard
Celui qui reste

Montréal, Tête première, 2016, 268 p.

« Je sais que je causerai du tort aux habitants de Saint-Sieur-des-Quatre-Cascades en publiant ce récit, et je m’en excuse. Vous conviendrez toutefois que l’incroyable malédiction qui s’est abbatue sur votre village il y a presque vingt-cinq ans mérite qu’on y consacre un livre, même si cela implique que vous reviviez un moment particulièrement troublant et honteux de votre histoire. Mais soyez francs : vous savez que vous n’en devez pas moins à l’unique survivant de cette tragédie. Il est grand temps que l’histoire des emplumés, comme vous vous plaisiez à les appeler, soit connue du grand public. Celui qui reste le mérite. » Roman récipidendaire du Prix Jacques-Brossard 2016.