Livres reçus: mai 2014

Albin Michel

Stephen King
Joyland

Paris, Albin Michel, 2014, 323 p.

La Caroline du Nord, en 1973. Le jeune Devin Jones rejoint une équipe de forains à Joyland, un petit parc d’attractions sur le littoral. Sa rencontre avec un garçon extralucide et sa mère l’incite à enquêter sur le mystère du train fantôme, qui serait hanté par une femme égorgée quatre ans plus tôt. Le nouveau roman du maître de l’angoisse et de la terreur.

BerBer 13-13

Jean-Philippe, Damien (auteurs), Marie Lamonde-Simard et Guillaume Demers (ill.)
Cul sec ! (Bulle: La Genèse -1), Des brebis égarées (Bulle: La Genèse -2), L'Oeil et la mort (Bulle: La Genèse -3)

Québec, BerBer 13-13, 2012, 2013 et 2014, 62, 70 et 72 p.

« En cette année 2024, Québec représente tout ce qu’une cité peut espérer. Une population dynamique, un environnement urbain dense et écologique, un milieu des affaires innovant. En plein cœur de la ville de Québec, au dernier étage de l’édifice Price, siège l’importante corporation BULLE : un holding aux ramifications internationales imposantes. En assurant un contrôle discret sur plusieurs secteurs de l’économie, BULLE permet à Québec de se démarquer aux yeux des autres villes du monde. Derrière les murs de sa compagnie la plus rentable, le laboratoire Regénéris, œuvre une équipe de jeunes chercheurs téméraires et sans scrupule. Mathieu Lemieux, Dave Abrams, Laurence Gatignol, Jorge Perreira et Yue-Wan Zheng acceptent de jouer les kamikazes pour accomplir un dessein qui dépasse l’entendement. Sophie Vadeboncoeur et Vincent Savoie voient leur destin se nouer dans le tumulte d’une épidémie mortelle. Accompagnés d’Hélène Berger et de Bobby Babin, ils doivent faire face à l’horreur et survivre dans ce monde qui ne sera plus jamais le même, plus jamais… »

Pour tout savoir sur la série et ses (sympathiques et talentueux) auteurs : http://www.sagabulle.com/index.html

Brins d'éternité

Brins d'éternité 38

Montréal, Brins d'éternité, 2014, 120 p.

Sous une splendide couverture signée Aurélien Police, le numéro de printemps de Brins d’éternité nous propose pas moins de six nouvelles (Frédérick Durand, Daniel Sernine, Ariane Gélinas, Geneviève Blouin, Jean-Marc Sire et Jeanne Lagabrielle), une entrevue avec Daniel Sernine, qui a publié, après plusieurs années de silence, Les Îles du ciel (Soulières éditeur), un essai sur « L’Horreur : ses effets et sa représentation », ainsi que les solides chroniques « Derniers lus » et « Rézine ». Une revue qui dure et qui, on l’espère, durera encore longtemps.

Pour tout information, et pour s’abonner: http://www.revue-brinsdeternite.com/

Descrescenzo éditeur

Kim Jung-Hyuk
Zombies, la descente aux enfers

Fuveau, Descrescenzo éditeur, 2014, 350 p.

Au cours de sa tournée de vérification d’antennes-relais, Ji-hoon fait la rencontre d’un autre amateur de musique, Bouboule 130. Ils découvrent ensemble la ville de Gorio, située dans une zone sans couverture téléphonique, dont une partie des habitants semble ne pas avoir peur des zombies qui y circulent.

Galaxies 3-A

Galaxies 29

Bellaing, Galaxies 3-A, 2014, 192 p.

Le numéro de printemps de Galaxies s’ouvre sur une nouvelle nominée au prix Hugo 2014, « Les Histoires de selkies sont pour les loosers », de Sofia Samatar, suivie de textes de Serena Gentilhomme, Julie Subirana, Ketty Steward et Pierre-Jean Brouillaud. Le dossier spécial porte cette fois sur Dominique Douay, auteur de science-fiction français. Également au sommaire, un essai sur l’histoire du fandom français (troisième partie), un autre sur les super-héros, et un retour sur six mois de cinéma SF et F. Le tout sous une illustration de couverture qui mêle agréablement passé et futur, et signée Yves Krief.

Pour plus d’info : http://www.galaxies-sf.com/

Portes ouvertes

Jessica Stone
Phénomènes inexpliqués

Bruxelles, Portes ouvertes, 2014, 208 p.

L’ouvrage se concentre sur les phénomènes que, malgré sa soif de comprendre, l’humain n’a jamais pu expliquer. L’auteure propose une exploration de ces phénomènes, à travers une enquête qui touche autant les prophéties et merveilles religieuses, surnaturelles ou médicales, les pouvoirs paranormaux, les monuments ou encore les monstres.

Presses de la Cité

Lauren Beukes
Moxyland

Paris, Presses de la Cité (Science-fiction), 2014, 313 p.

Le Cap, Afrique du Sud. Dans une société ultra-technologique, Moxyland, chaque citoyen doit posséder un téléphone portable dans lequel sont stockées ses données personnelles : c’est un passeport vital. Ceux qui sont connectés en permanence ont leur place dans la société. Les autres en sont exclus. Kendra, Lerato, Toby et Tenkeda veulent détruire ce système ségrégationniste, et s’engagent, chacun à leur façon dans une lutte sans merci contre une police ultra-violente qui sévit en toute impunité. Lauren Beukes est considérée comme une des meilleures auteures d’Afrique du Sud.

John Connolly
Les Âmes perdues de Dutch Island

Paris, Presses de la Cité (Sang d'encre), 2014, 429 p.

Réfugiée avec son fils à Dutch Island, petite île du Maine, Marianne s’est isolée pour échapper à Moloch, un criminel violent et dépravé qui fut son mari. Alors que d’étranges événements ont lieu dans l’île, Marianne apprend que Moloch s’est évadé de prison.

Super 8

Daniel O'Malley
The Rook: au service surnaturel de Sa Majesté

Paris, Super 8, 2014, 655 p.

Lorsque Myfanwy Thomas reprend conscience dans un parc londonien, entourée d’hommes décédés, elle ne se souvient de rien. Elle retrouve dans sa poche une lettre, écrite de sa main, expliquant cette amnésie et lui indiquant ce qu’elle doit faire. C’est ainsi que Myfanwy rejoint le siège de l’Échiquier, une organisation secrète chargée de combattre les forces surnaturelles qui menacent la Couronne.

Trois-Pistoles

Jean-Pierre April
Travailleur du texte

Trois-Pistoles, Trois-Pistoles (Écrire), 2014, 184 p.

« Dans Travailleur du texte, Jean-Pierre April [auteur de science-fiction québécois bien connu des amateurs] est fidèle à ce qu’il est en tout : franc et direct. Il ne recule pas d’un centimètre devant la critique et s’aventure même dans l’autocritique sans mettre de gants blancs, questionnant et se questionnant sans crainte des mots, défendant ses idées et ses perceptions avec une conviction inébranlable et un humour délectable. L’univers littéraire de Jean-Pierre April ne fait pas dans la dentelle et son Écrire va dans le même sens : il dénonce, il défonce et nous dit… qu’il écrit pour les papillons. Un essai saisissant de la part de celui qui nous a donné, entre autres titres, Les Ensauvagés, La Danse de la fille sans jambes et Mon père a tué la Terre. »